Bien-être sexuel à 50 ans : conseils d'un gynécologue

Publié: 13 février, 2025 | 4'

Le 14 février est une date socialement liée à la célébration des couples et de l'amitié pour la Saint-Valentin. Cependant, c'est aussi une journée où l'on célèbre le bien-être sexuel à l'occasion de la Journée Européenne de la Santé Sexuelle, dans le but de souligner l'importance d'adopter et de maintenir des habitudes sexuelles saines qui contribuent à notre bien-être et bonheur.

Dans ce contexte, pour les femmes, en particulier celles qui ont atteint l'âge de 50 ans, il est recommandé de suivre des habitudes qui favorisent le soin intime. Nous passons en revue les recommandations dans ce domaine avec l'aide du docteur Joan Matas Dalmases, gynécologue intégratif.

Sécheresse vaginale, l'un des principaux signes de cette nouvelle étape

“Autour de cet âge, les niveaux hormonaux, en particulier les œstrogènes et la progestérone, commencent à diminuer, ce qui peut entraîner l'apparition d'une série de changements physiques et émotionnels importants qui affectent directement le plaisir d'une sexualité épanouie et agréable”, explique le docteur, “dont la sécheresse vaginale”.

Bien que la sécheresse vaginale puisse survenir pour divers facteurs et à tout âge, autour de 45 et 50 ans, durant les phases de la périménopause et plus tard, la ménopause, il est très courant de ressentir une sècheur de la zone intime ainsi que d'autres changements physiques et hormonaux pouvant causer une gêne lors des relations sexuelles¹.

"Les œstrogènes participent à la lubrification, l'élasticité et au bien-être du tissu vaginal. Avec un faible niveau d'œstrogènes, le tissu vaginal peut devenir plus mince et sec”, développe l'expert.

Un aspect moins connu est que l'œstrogène détermine également la structure et la fonctionnalité de l'urètre, qui durant la ménopause, présente moins d'élasticité, d'épaisseur et un raccourcissement. Avec cela, on peut expérimenter des gênes fréquentes aux voies urinaires, un besoin fréquent d'uriner et une sensation de brûlure.

L'importance de l'utilisation des hydratants vaginaux comme Ginecoil

Face à ces gênes, les hydratants vaginaux contenant de l'acide hyaluronique hydrolysé, comme Ginecoil, peuvent être une option pour l'hydratation et le soulagement des gênes. “L'acide hyaluronique apporte hydratation, élasticité et fermeté à la zone vaginale et favorise l'équilibre de la microbiote vaginale, limitant la possible présence de bactéries qui ne font pas partie habituellement de la muqueuse vaginale”, explique le docteur. De plus, il souligne que l'application continue des hydratants vaginaux peut favoriser l'intégrité de la muqueuse, humidifier le tissu sous-jacent et maintenir adéquates la structure des plis et rugosités, tant de la vulve que du vagin.

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Déséquilibres hormonaux et bien-être sexuel

D'autre part, l'irritabilité et les changements d'humeur à cette étape peuvent également indiquer un déséquilibre hormonal et interférer avec l'activité sexuelle. Selon l'expert, autour de 50 ans, les niveaux de progestérone diminuent en raison des changements hormonaux propres à l'âge. Lorsque le stress est élevé, le corps utilise cette hormone dans la production de cortisol, l'hormone qui vous active face au stress. Cela a un effet sur des niveaux faibles de progestérone, associés à une plus grande irritabilité.

Ce dérèglement hormonal et les niveaux de cortisol peuvent être régulés avec des techniques comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde qui sont essentielles pour contrôler le stress. Il est aussi important de prioriser un bon repos, en dormant de 7 à 8 heures, et de suivre une alimentation équilibrée avec des aliments riches en magnésium, vitamine B6 et en bonnes graisses.

Apprends à redécouvrir ton corps

Nous associons à tort l'exploration et la découverte de notre corps à l'adolescence ou à la vingtaine, alors que, de fait, tout comme nous évoluons, notre corps et nos goûts aussi. Ainsi, la cinquantaine se présente comme une opportunité de redécouvrir et d'explorer de nouvelles facettes de soi-même et de se connecter au désir sous une perspective plus consciente et pleine.

Durant cette phase de vie, les fluctuations des niveaux hormonaux affectent directement le désir sexuel². Par conséquent, c'est une occasion pour revenir à s'explorer et redéfinir ce qui nous procure du plaisir. “Certaines femmes découvrent que le désir ne dépend pas tant des hormones que de l'intimité émotionnelle, de la connexion et des expériences sensorielles”, explique le Dr. Joan Matas.

Le gynécologue recommande également certaines habitudes à intégrer au quotidien pour favoriser le bien-être sexuel telles que “la communication ouverte avec le partenaire, la pratique de l'autoexploration, des exercices du plancher pelvien qui favorisent la circulation sanguine dans la zone vaginale et clitoridienne ou encore l'aménagement d'espaces à la maison pour une plus grande relaxation.”

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Contenu élaboré avec la collaboration du docteur Joan Matas. Cet article est informatif et ne remplace pas la consultation d'un spécialiste.

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